L’atelier de co-création du LaViSO s’est tenu à Limoges

Le jeudi 9 mai, le projet TWIST a tenu sa première réunion publique à l’Université de Limoges. Les trois partenaires des régions Nouvelle Aquitaine et Occitanie sont l’Université de Limoges, l’Office International de l’Eau et l’Institut des Technologies de Filtration et de Séparation. Ces partenaires ont invité un groupe restreint d’acteurs clés à discuter en détail du projet et de ses objectifs en France.

Après une introduction par de hauts représentants des partenaires, M. Sylvain Boucher, Président du pôle Aqua-Valley, a présenté les enjeux clés de l’innovation dans le secteur de l’eau, en relation avec la réglementation et l’organisation institutionnelle dans ce secteur.

Les partenaires ont ensuite présenté le projet TWIST et le concept d’un laboratoire vivant. Pour de nombreuses personnes peu familiarisées avec les laboratoires vivants, il s’agit souvent d’un concept complexe et c’est pourquoi nous avons consacré du temps pour aider les principales parties prenantes à comprendre leur rôle potentiel dans le laboratoire et comment leur organisation s’intègre dans la proposition en cours d’élaboration en France.

Les laboratoires vivants (LL) sont définis comme des écosystèmes d’innovation ouverts et centrés sur l’utilisateur, intégrant l’approche de co-création et intégrant les processus de recherche et d’innovation dans des communautés et des environnements réels. C’est précisément cet aspect de co-création d’un laboratoire vivant, que les partenaires ont ciblé avec les ateliers présentés l’après-midi. En permettant des discussions approfondies, les partenaires ont cherché à développer un esprit d’innovation collaborative entre les organismes de recherche, les entreprises, les villes et les régions présentes.

Les ateliers portaient sur trois sujets :

  1. Les sujets prioritaires dans le domaine du traitement des eaux usées,
  2. La gouvernance du laboratoire vivant.
  3. Analyse SWOT – Analyse des Menaces, Opportunités, Forces, Faiblesses

Après un premier retour d’expérience spécifique sur les laboratoires vivants, les sessions ont été présidées par un membre du projet pour discuter de la manière d’aider le processus d’innovation, à travers la création d’un laboratoire vivant pour le sud-ouest de la France. Le nom proposé pour le laboratoire vivant en France est LaViSO.

La complémentarité entre les partenaires est un atout pour la réussite de ce projet, de même que les liens très importants qui existent avec le monde professionnel du secteur. C’est l’un des sujets qui a été repris tout au long des ateliers. Elle peut être considérée comme l’une des véritables forces d’un laboratoire vivant, mais doit aussi être considérée comme une menace pour la cohérence d’un tel projet. La gestion d’un grand nombre de parties prenantes diverses peut parfois s’avérer un processus délicat.  En termes de thèmes de recherche, les deux thèmes prioritaires qui sont ressortis des ateliers ont été la récupération de l’énergie et la réduction de la pollution à la source.

Les discussions ont également abouti à la conclusion qu’une association serait la meilleure structure pour le laboratoire vivant et qu’en France, il existe une réglementation claire (Loi 1901) qui prescrit comment cela fonctionnerait. Les finances étaient une discussion plus complexe et le succès à long terme du projet devait être examiné en détail.